Déplacement avec les éleveurs bretons

On les suspecte. On les dénigre. On les néglige et parfois même on les harcèle de recours et de menaces.

Eux et elles, ce sont les agriculteurs qui contribuent à nourrir le pays, comme l’exploitation d’élevage porcin de Philippe dans le Finistère où travaille notamment Lucille, qui « n’écoute plus vraiment » les critiques généralistes et abstraites adressées à l’agriculture et à l’élevage.

Avec leurs slogans faciles, les anti-élevage ont pris de l’avance. Ils oublient qu’un élevage de moins en France, c’est un peu plus de viande ou de produits laitiers importés d’un pays où les conditions écologiques et sociales de production sont moins bonnes. C’est ce qui arrive à la viande de porc : la France, autosuffisante il y a peu, est en train de passer en négatif et de devenir importatrice nette.

Nous devons réagir sur tous les fronts : en réhabilitant les métiers de l’élevage, en rétablissant la vérité, en simplifiant leur installation, leur quotidien et leur transmission.

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